Publié par : chemou | 29 novembre 2011

Cernunnos, dieu cerf des gaulois

Review du deuxième livre sur trois commandé pour mieux comprendre l’entité osirio-cernunnoséenne qui me suis depuis quelques temps maintenant. Si le premier livre était une déception, le deuxième redresse la barre.

  • Titre : Cernunnos, dieu cerf des gaulois
  • Broché : 239 pages
  • Éditeur : Larousse (3 juin 2009)
  • Auteur : Alexis Charniguet et Anne Lombard-Jourdan
  • ISBN-10 : 203584620X
  • ISBN-13 : 9782035846204
  • Prix : 16;15€ (Amazon)

Présentation de l’éditeur

Cette aventure commence avec les celtes. Peut-être même avant. Nous ne la connaitrions pas sans Jules César et sans Rabelais, sans les gaulois, les bretons, les irlandais. Voici donc le cerf dans sa forêt profonde. Ses ramures et ses bois sont plus vaillants que l’hiver. Dès le printemps, tout renait avec lui. Il se plait dans les libres espaces des parisiens d’avant Paris. Les guerriers de Vercingétorix, les bateliers de la Seine et les empereurs de Rome honorent le dieu qui protège les territoires. Aussi les chrétiens se garderont-ils de l’ignorer.

Le cerf devient mystique. Sur ses traces apparaissent Saint Denis, les rois de France, l’oriflamme des croisés, les lis de la monarchie.

Mon avis

Comme je l’ai dit donc, ce livre redresse la barre. Comme le précédent livre sur Osiris, ce dernier traite de Cernunnos, le dieu gaulois, et même celte, et de l’évolution de ses symboles à travers la Gaulle celtique, puis romaine et enfin chrétienne. Ces derniers symboles s’éloignant peu à peu, logiquement, de leur état originel. Il est clair que, contrairement aux autres panthéons, le panthéon celtique nous a légué peu d’informations matérielles, si bien que les auteurs en sont souvent tenus à des hypothèses. Mais ils ne s’en cachent pas et justifient toujours leurs choix en les expliquant de façon claire. Etant donné la raison pour laquelle j’ai acheté ce livre, la première partie, sur l’explication du dieu païen, m’a plus intéressé que la seconde, sur l’héritage qu’il a laissé aux traditions de notre pays. Cernunnos serait donc bien un dieu des saisons et du cycle de la vie, liée à la perte des bois en hiver et leur repousse en été. C’est aussi un dieu guérisseur et protecteur. Il est en effet souvent représenté en compagnie du serpent, son antagoniste, qu’il piétine et qu’il dévore, avant d’aller se purger en allant boire l’eau d’une source. Du fait de son lien avec les saisons, la repousse des bois en été, il serait également lié au soleil et au renouveau de la vie en général. Bref, un dieu complexe, que j’espère mieux comprendre avec le troisième livre que je commencerais bientôt.


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